Vous avez sans doute déjà au moins une fois entendu parler du papier d’arménie et de ses propriétés soit par un ami, soit par une publicité, soit en poussant la porte d’un petit magasin en vacances.

Le papier d’arménie est en effet souvent utilisé dans les petites échoppes de souvenirs, dans les magasins qui vendent des objets traditionnels ou des objets en bois.

On appelle papier d’arménie, cette sorte de petit carnet semblable à un carnet de feuilles à rouler pour le tabac. Le papier d’arménie ou du moins son odeur vient du fait qu’à la fabrication, il soit plongé dans la résine de benjoin qui lui confère sa propriété la plus grande.
En plus de cette odeur reconnaissable entre toutes par sa puissance, le papier d’arménie possède un pouvoir désinfectant et antiseptique pour l’air dans lequel il est brûlé. C’est le plus ancien désodorisant naturel utilisé encore aujourd’hui

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C’est vers la fin du XIXe siècle qu’August Ponsot le rapporte d’Arménie où il était en voyage. Il s’était aperçu lors de sa visite que les habitants du pays avaient l’habitude de désodoriser et de désinfecter leurs maisons avec du benjoin. Il en apprécia immédiatement l’odeur.
Son associé, pharmacien de profession, découvrit que dissout dans l’alcool à 90° le benjoin restituait toute son odeur. Il ne leur fallu plus que quelques temps pour penser au papier buvard et le papier d’arménie tel que nous le connaissons était né.
Les deux amis connurent un franc succès lors de l’exposition universelle de 1889. Une expérience sur la non putréfaction d’une viande sous cloche avec du papier d’arménie, leur fit valoir une renommé incroyable ainsi qu’à leur produit et ce encore aujourd’hui.